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Heures Supp
25 février 2019

Qui veut des sensations fortes ?

Avant-hier, j'ai réalisé un rêve de gosse : j'ai pratiqué un vol en avion de chasse. Je ne pense pas qu'on puisse décrire un tel vol, et je dois dire que j'ai un peu hésité avant de réaliser un billet. Mais je me suis finalement décidé car si je n'évoque pas une expérience de ce genre, à quoi sert ce blog n'a plus vraiment de raison d'être. Samedi dernier, je me suis donc rendu à l'aérodrome pour y réaliser ce baptême de l'air un peu particulier. Si vous avez en tête Tom Cruise dans Top Gun, la réalité était toute autre. Si j'avais bien la combinaison de vol et le casque,  je ne faisais pas le malin quand il a fallu embarquer ! Lorsque je me suis approché de l'appareil, j'ai ressenti la trouille. Mais bizarrement, une fois que je me suis retrouvé fermement harnaché au siège, je me suis senti bien. Si le décollage est un peu décevant, il est préférable de préciser qu'il faut être en bonne condition physique pour profiter d'un tel vol n'est pas pour les cardiaques. D'ailleurs, il faut avoir une attestation médical pour pouvoir le réaliser). Si le vol est plutôt pépère les premières minutes, quand on vole à basse altitude, ça change rapidement quand on se lance dans la phase de voltige ! On se prend de plein fouet l'intensité du schmilblick dès la première série de tonneaux, lorsqu'on se retrouve écrasé sur son siège à cause de la vitesse. La pression  est extraordinaire. On encaisse 4 G dans certaines figures et le poids du corps se retrouve alors multiplié d'autant ! On doit se contracter au maximum si on veut éviter le blackout. Alors oui, je sais bien que décrit comme ça, ça ressemble plus ou moins à une souffrance, mais c'est en réalité une sensation géniale. Le plus gênant, en définitive, reste de passer des G positifs aux négatifs sans cesse. Ca, on peut dire que ça remue vraiment. Je sentais que j'étais remué en tous sens, ce qui n'est clairement pas la meilleure façon de contenir son dernier repas en place. Et même si j'ai raffolé de cette expérience, j'ai été content (et triste, aussi) quand nous avons pris le chemin du retour. A la descente de l'avion, j'étais blanc comme un cachet d'aspirine, mais j'étais l'homme le plus heureux du monde. Plus d'information est disponible sur le site de l'agence de voyage de ce vol en avion de chasse à Paris Pontoise. Cliquez sur le lien.

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